La Lettre de l'AGSAS n° 80
Décembre 2024
ÉDITORIAL
Rapport moral de l'AGSAS, année 2023/2024 par Véronique Boquin-Sarton
Il est fréquent que l’on entende, à l’issue des séminaires, colloques, groupes de Soutien au Soutien (S au S) ou formations, des participants partager la sensation de repartir « boosté de l’intérieur – plein de force et d’énergie - ouvert à de nouvelles pratiques - avec un nouveau souffle humaniste – avec la sensation d’aimer tout le monde… ».
Comme si ce qui avait été vécu, élaboré, partagé au sein de ces différentes rencontres avait créé une alchimie de groupe propice à « un éprouvé de dilatation psychique » (expression empruntée à Jeanne Moll), peut-être un sentiment de bonheur mais assurément à de la bonne humeur. Une bonne humeur que l’on voudrait durable et contagieuse tant elle est précieuse.
C’est toute la puissance et la force d’un collectif quand il s’appuie sur des valeurs communes et est animé d’une éthique de la relation solide et vraie comme nous le vivons à l’AGSAS et dont témoigne le rapport d’activité.
[...]Les liens avec nos partenaires associatifs sont d’autant plus importants que nous traversons des turbulences sociétales. Comme nous les énumérons dans le rapport d’activités, les rencontres furent nombreuses cette année pour partager nos valeurs communes, mettre en place des actions de manière solidaire, tout en respectant les approches spécifiques liées à nos secteurs d’intervention.
Cette année 2023-2024 aura aussi été marquée par des engagements politiques à notre mesure, en réaction à l’aberration des décisions ministérielles. Avec une tribune publiée en novembre (Un questionnaire sur le harcèlement, mais après ? Le développement de l’empathie, un travail de fond), nous nous sommes insurgés contre l’idée de développer des « cours d’empathie à l’école ». Nous avons signé, avec le collectif RASED, une lettre ouverte au Président de la République contre le peu de cas accordé au rôle pourtant essentiel des RASED auprès des enfants en grande difficulté, des enseignants et des familles. L’occasion également de manifester notre inquiétude face à une politique générale de l’éducation davantage axée sur le répressif que sur une pédagogie qui cherche en chacun la ressource.
Et nous avons soutenu et relayé dans notre dernière Lettre d’information une tribune rédigée par un membre du CA, Christian Deligne. Ce texte fort qui met, une fois de plus, en évidence une méconnaissance totale des politiques sur le développement de l'enfant et les processus d'acquisition du langage, a été publié dans le café pédagogique du 15 mai 2024 sous le titre Développement de l'enfant et démocratie, de la coopération à la compétition : le choc des programmes de maternelle, en réaction au projet de programme de français pour la maternelle paru en avril. Aucun écho à ce jour ! [...]
Retrouvez l'intégralité du rapport moral, ici !
VIE DE L' AGSAS
Une nouvelle présidente pour l' AGSAS
L'assemblée générale de l'association s'est tenue le 5 octobre dernier.
Le nouveau CA est maintenant présidé par Christine Mariotte.
Retrouvez toutes les infos sur le site. C'est ici.
Colloque 2024
"Retrouver du sens au travail, de l'épreuve à la transformation"
Retours très positifs sur ce colloque riche en co-réflexion, articulant vécus de terrain et apports théoriques dans des domaines diversifiés.
En attendant la Revue qui paraîtra en avril 2025, retrouvez les échos sur le site de l'AGSAS.
Biennale 2024
Des échos de la Biennale 2024 de Convergence pour l’Éducation Nouvelle à St Herblain
Nous étions 5 à représenter l’AGSAS du 29 octobre au 02 novembre à St Herblain lors de la 4ème Biennale internationale de l’Éducation Nouvelle. Elle a réuni environ 500 personnes dont certaines venues du Liban et de Palestine ce qui a suscité beaucoup d’émotion dans le contexte que l’on connaît actuellement ...
Téléchargez la suite du témoignage des cinq représentants de l'AGSAS à la quatrième Biennale de Convergence(s).
Formations ARCH à Paris et Toulouse
PARIS
Les journées de novembre ayant rencontré un grand succès, une seconde session est ouverte les 1er et 2 février 2025, puis le 17 mai. Il reste quelques places, n'hésitez pas à vous inscrire jusqu'au 6 janvier.
Journées d'échanges et de suivi pour les personnes formées à l'animation des Ateliers de philosophie AGSAS®, le 11 janvier 2025 et aux Ateliers d 'Empathie AGSAS, le 18 janvier 2015. Il est encore possible de s'inscrire.
5 avril 2025, à TOULOUSE : Journée d'échanges et de suivi de
formation pour les personnes formées à l'animation des ARCH. Vous pouvez vous inscrire jusqu'au 22 mars 2025 (30 places).
Pour trouver toutes les informations, modalités concernant ces journées et télécharger les bulletins d'inscriptions, c'est sur la page Formations du site de l'AGSAS.
Ateliers de philosophie AGSAS®
Dans le numéro 96 de Diotime, Revue internationale de la didactique et
des pratiques philosophiques, Geneviève Chambard, Maryse Métra, Véronique Schutz et Michèle Sillam sont co-signataires d'un article intitulé :
Humour et pensée, des étincelles de sens dans l'Atelier de Philosophie AGSAS®
Elles décrivent des analogies entre atelier philo et comédie. À travers des exemples où l'humour, utilisé par les jeunes qui sont invités à penser dans les ateliers de philosophie AGSAS, devient un moyen de communiquer, on découvre que le "rire partagé" permet parfois de prendre de la distance face aux situations de vécu difficile ou compliqué.
"L'humour peut surgir pour dédramatiser ce qui a été dit précédemment . Il provoque une distance amusée, en réconciliant la pensée avec une réalité qui peut être difficile à admettre telle quelle." nous disent-elles.
Prenez connaissance de cet article en suivant le lien.
Vous pouvez également découvrir ou re-découvrir un article des mêmes auteures dans un autre numéro de Diotime : "Ateliers de Philosophie AGSAS® dans la cité".
Témoignages d'expérience dans un centre médical pour personnes âgées, en maison d'arrêt et au Café des Petits Frères.
C'est ici.
Adhésions
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Vous connaissez ses valeurs, vous savez que c’est un lieu de coréflexion et d'action où chacun s'efforce de penser l'humain dans sa complexité. Chacun, enfant ou adulte, y est considéré comme un sujet singulier, "apportant" pour construire, en relation avec d’autres, une école et un monde plus humains.
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ACTIONS AVEC LES PARTENAIRES
Journée du refus de la misère à Paris
Comme chaque année, l’AGSAS s’est engagée dans le collectif « Refuser la misère » pour préparer cette journée du 17 octobre. 45 pays dans le monde étaient engagés cette année, avec 60 lieux en France, dont l’esplanade du Trocadéro, où notre proposition d’animer des ateliers de Philosophie a été retenue.
Cette année, ces temps de rencontre avaient pour thème : agir ensemble contre la maltraitance sociale et institutionnelle avec les personnes en situation de pauvreté.
Après des prises de parole officielles, six ateliers étaient proposés aux visiteurs.
- Porteurs de paroles, avec une invitation à l’écriture
- Musique et chants
- Un jeu de plateau conçu pour l’occasion
- Un photobooth pour immortaliser ce moment face à la Tour Eiffel
- Un atelier de Philosophie Agsas avec trois animateurs.
Nous avons animés trois ateliers successifs avec ces mots inducteurs : la fragilité, l’espoir, la dignité.
Nous avons adapté le cadre aux conditions particulières : des gens de passage, des averses… mais nous avons maintenu l’essentiel et les échanges ont été très riches, et les retours des participants très positifs : « on ne se connaissait pas, et on a pu échanger sur ces sujets très graves, sans jugement… on a appris beaucoup sur nous et sur les autres, car même si ce sont des mots que nous utilisons, nous ne les avions jamais explorés de cette manière… » ; « le bâton de parole, c’était bien, parce que tout le monde pouvait parler sans se couper la parole et ça c'est rare ! »…
Christian Deligne, Sabine Gessain, Maryse Métra
Le compte-rendu d'un atelier, des photos, des témoignages, plus de détails, ici.
Rencontres Poitevines de Psychologie à l'École 2024
Les RPPE ont eu lieu du 26 au 28 juin à Poitiers sur le thème "Apprendre et grandir à l'ère du numérique".
L'AGSAS y tenait une table de presse.
Sur notre site, retrouvez les ressources proposées par Aurélien Pellegrinelli, auteur et acteur lors de sa présentation d'une "Conférence gesticulée : Cahier de liaison d'un éducateur dyslexique".
Colloque FNAME
Le colloque de la FNAME a eu lieu les 11 et 12 octobre à la Bourse du Travail à Paris.
Christine Mariotte y représentait l'AGSAS.
Elle nous propose un compte-rendu des réflexions autour du thème "L' éthique professionnelle des enseignants spécialisés à dominante pédagogique".
C'est à lire ici.
Fenêtre sur les journées du congrès national de l'AGEEM
Le congrès de l’Association Générale des Enseignants des Écoles Maternelles s’est déroulé du 3 au 5 juillet à St Brieuc.
Le thème :
« En corps, encore ! »
Corps, développement, santé, quels apprentissages à l’école maternelle ?
La programmation s’organise en 3 axes :
- L’enfant à l’école maternelle, quel développement, quels besoins pour favoriser le bien être ?
- L’enfant et son corps à l’école maternelle : quels dispositifs, pour quels enjeux ?
- Mon corps – Ton corps – Nos corps à l’école maternelle, des corps en accord.
Des conférences et des ateliers pédagogiques « basés sur des échanges de savoirs », animés et présentés par et pour les enseignant-e-s se sont déroulés tout au long de ces journées.
Dans l’espace dédié aux partenaires, l’AGSAS, représentée par Annick Andriamihaja et Véronique Boquin-Sarton, accueillait les participants venus à la table de presse. Des conseiller-e-s pédagogiques et des directeur-rice-s d’EGPA, inspecteur-rice-s, souvent déjà informé-e-s, ont échangé sur la nécessité et la mise en place des ateliers ARCH et des groupes de Soutien au Soutien.
À noter une proposition originale : chaque année, tous les espaces de présentation sont ouverts aux parents, parfois accompagnés de leurs enfants.
Après avoir écouté Maryse Chrétien, réélue présidente de l’AGEEM, nous avons assisté à la conférence de Viviane Bouysse, « Apprendre par corps... pour commencer ». Inspectrice générale honoraire de l’Éducation nationale, elle a annoncé sa dernière participation au congrès.
Dans son exposé, elle a réaffirmé l’importance de la prise en compte du développement des enfants, en critiquant ouvertement les nouveaux programmes de l’école maternelle.
C'est par le corps que le petit enfant apprend d'abord. Malheureusement tout se réduit : l’expérimentation (exemple de l’atelier de peinture qui ne peut être mis en place faute d’ATSEM), la présence, la parole, les petits gestes (parlés), la stimulation, ce qui impacte directement les enfants.
L’écart se creuse : l’accent mis sur les apprentissages cognitifs favorise les enfants « bien portés » au détriment de ceux qui n’ont pas la possibilité d’expérimenter, explorer, éprouver, échanger et développer leur pensée dans leur milieu familial. En déployant sa pensée sur les gestes, l’attention, la présence et la mise en mots, Viviane Bouysse insiste sur le devenir de l’enfant dans sa croissance.
Nous remercions l’AGEEM de son accueil et souhaitons poursuivre la réflexion avec les collègues pour promouvoir une politique prenant en compte les besoins de l’enfant. Son développement est primordial et doit être accompagné avec respect, écoute et sens.
À DÉCOUVRIR
Le château des insensés
De Paola Pigani. Éditions Liana Levi
À travers l’histoire de Jeanne, à travers son parcours, l’air de rien, Paola Pigani, éducatrice spécialisée avant de publier son premier roman à 50 ans passés, nous emmène sur les pas de la naissance de la psychothérapie institutionnelle en France, pendant la seconde guerre mondiale.
Jeanne (« sans nom » comme elle se présente à sa descente du « train des fous » en septembre 1939 !) avait perdu un enfant à la naissance. Elle ne s’en était pas remise, pourrait-on dire. Elle fut internée en psychiatrie à Ville-Évrard, en région parisienne. Pour des raisons de sécurité étant donnée la progression de l’armée allemande, elle a été transférée à Saint-Alban avec les autres patients.
Dans ce château perché au milieu de la Lozère, Jeanne va progressivement renaître, lentement, à la vie et à elle-même. Elle va d’emblée se sentir écoutée et respectée, y compris dans ses silences et le mutisme dans lequel elle s’était réfugiée. Elle regarde la vie de Saint-Alban, avec ses drames et ses joies quotidiennes, animée par autant de personnes tellement singulières, tellement respectées dans leur singularité.
Ainsi, de bribes en bribes, de picorages en picorages, elle va véritablement se (re)constituer psychiquement, et physiquement par là-même. Sans s’en rendre compte, elle va guérir. François Tosquelles, au bout de son chemin de guérison, lui proposera de rester travailler à Saint-Alban, pour s’occuper des enfants, et elle acceptera.
Elle a repris goût à la vie, confiance en elle. Elle s’est découvert des passions et des compétences qu’elle ne soupçonnait pas avant. Bref, elle a fait/trouvé son chemin de vie, assumé, en conscience et en liberté.
C’est magnifiquement humain et accompagné de Paul Éluard, réfugié à Saint-Alban comme tant d’autres pendant la guerre.
C’est à lire et à partager sans modération !
Jean AREN 41
Lecture à voix haute
Si vous avez l’occasion d’écouter le groupe Dorie Capadine, n’hésitez pas.
« Une compagnie de lectrices », comme elles se définissent, cinq complices aimant la littérature et tous les sentiments et émotions qu’elle offre. Aimant aussi les partager en lisant à voix haute des textes choisis autour d’un thème. Voix différentes qui alternent, textes différents quant à leur registre : narratif, poétique, militant parfois, mélancolique ou comique, connus ou rares, subtilement agencés pour nous offrir un voyage dans le thème.
Les participants et participantes au colloque de l’AGSAS 2024 ont pu les entendre sur le thème du travail ; elles proposent cette année le thème « Solitaire Solidaire ». Elles ont construit des séances autour d’un auteur (Jacques Prévert, René-Guy Cadou), d’un pays (Irlande, Caraïbes), bref : leur palette est variée.
Les lieux qui les accueillent le sont aussi : musée, médiathèque, librairie, sur un marché ou dans un foyer-logement, chez un particulier, et d’autres encore.
Elles seront prochainement à Reims :
Vendredi 28 février, à 18h, à la Médiathèque
On les attend aussi à Château-Thierry, la date n’est pas arrêtée encore.
Une lecture avec Dorie Capadine, c’est un beau moment d’une heure environ et c’est gratuit.
Invitez-les !
Rose Join-Lambert
Les passeurs
Dans une période qui se devrait d'être festive, nous vous proposons de découvrir ou re-découvrir le site de Michèle Girardin-Morel, agsassienne de longue date.
Au fil de "Pages tranquilles", vous trouverez des "Bribes du quotidien", "Objets d'art", "Étoiles filantes" et autres pépites poétiques, musicales et cinématographiques, coups de cœurs offerts par Michèle.
Profitez d'un vagabondage artistique. Ici, un poème commandé à Andrée Chedid pour le 8ème printemps des poètes, là, une reprise par le Trio Eva Denia de celui de François Villon mis en musique par Georges Brassens.
Bonne balade !
Sa majesté des mouches
« Un avion s’écrase sur une île déserte. Les seuls survivants sont un groupe d’écoliers […] Orphelins de la civilisation, ils doivent à présent bâtir la leur. Mais le groupe se trouve rapidement divisé et leurs jeux innocents prennent rapidement une dangereuse tournure. »
Parmi les nombreuses adaptations de classiques en romans graphiques, la rentrée littéraire de septembre a révélé celle du roman de William Golding publié en 1954 "Sa majesté des mouches".
À l’occasion des 70 ans de sa parution, Aimée de Jongh, autrice et illustratrice néerlandaise, adopte pour cette version illustrée un style enfantin qui se révèle judicieux pour créer le contraste entre l’innocence de l’enfance et la dureté des actes.
Elle a travaillé sur ce projet avec la fille de l’auteur et elle a souhaité rester fidèle au texte original.
Bonne lecture !
ÉCHOS DU TERRAIN
Cette rubrique s'adresse à vous qui avez envie de partager vos expériences et situations sur le terrain !
Vos satisfactions et insatisfactions, coups de cœur, coups de gueule, vignettes...
N'hésitez pas !
À vos plumes !!!
Envoyez votre contribution (Virginie Laroche Dieuzaide)
NOS ÉCRITS
"Grandir avec plusieurs langues : de la médiation exolingue"
Échanges entre Jean-Luc Vidalenc, enseignant et formateur, et Agnès Pautard, rééducatrice en RASED.
Parler dans sa famille une langue étrangère a toujours été historiquement considéré par l’École en France comme un « handicap » et même comme la cause des difficultés scolaires d’un enfant (pensons aux langues régionales et à leur sinistre répression au nom de l’unité nationale fondée sur le monolinguisme !).
Dans cet article, il est démontré le contraire. Partant d’une vignette clinique (les « aventures » d’un mot turc dans la bouche d’un enfant puis celui de sa mère), le chercheur et la rééducatrice y mêlent réflexion pédagogique et linguistique, avec la proposition détaillée d’un très bel outil de médiation mis au point par J-L Vidalenc : le « dispositif exolingue ».
Un enfant autorisé à parler sa langue maternelle à l’école, en lien avec sa mère, elle-même sollicitée dans la connaissance de sa langue, va gagner en confiance. Il va alors multiplier les liens cognitifs et sociaux, les habiletés langagières, accroître son développement psychocognitif et mieux s’insérer dans le groupe. Cette dynamique n’est pas à sens unique. Elle va aussi profiter à la classe entière, aux enseignants et aux parents, car tout le monde, dans cette affaire devient « interlocuteur valable », expression bien choisie puisqu’il s’agit bien de « locution », pas seulement de parole mais de langage à travers deux langues : le turc et le français.
Il est aussi question de « sujet pensant », de rencontres, de créativité et de bonne humeur ! Oui, car quand un enseignant bredouille un mot turc, cela déclenche le rire ! Pas un rire de revanche mais un rire de complicité. L’école devient un lieu de vie et de développement tout azimut, loin des pensées binaires et des replis identitaires !
Lisez donc cet article très fouillé, qui se situe tout à fait dans la perspective éthique de l’AGSAS, particulièrement dans celle des trois alliances développées par Jacques Lévine (identitaire, cognitive et institutionnelle)[1].
[1]Jacques Lévine, Michel Develay, Pour une anthropologie des savoirs scolaires : de la désappartenance à la réappartenance,
P. 99, Paris, ESF, 2004.
Cœurs en vel'd'hiv'
L'heure de notre rendez-vous poétique est venue avec le tout dernier poème de Martine Lacour Masvigner, illustré par la photo d'une oeuvre de Ernesto Neto, The Birth of Contemporous Blue tree.
C'est à découvrir ici !
POUR ADHÉRER
Les adhésions à l'AGSAS fonctionnent par année scolaire. Pour les adhérents qui n'ont pas encore renouvelé leur adhésion, c'est le moment de le faire.
L'AGSAS n'a pas d'autres ressources que ces adhésions, n'hésitez pas à nous rejoindre si vous êtes en accord avec nos valeurs et nos actions. Merci !
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